Le test de pouvoir méthanogène (BMP) : pourquoi et comment est-il réalisé ?
Le test de pouvoir méthanogène détermine la quantité de biogaz et de méthane (CH4) pouvant être produite par un intrant.
Au cours du test BMP, nous étudions la production de biogaz, dans sa qualité (mélange CH4/CO2) et dans sa cinétique (vitesse de dégradation) grâce à l’utilisation de votre base bactérienne (inoculum).
Le test de pouvoir méthanogène peut être réalisé sur différents échantillons de biomasse :
- Effluents d’élevages (lisiers, fientes, fumiers, etc.),
- Déchets agroalimentaires (résidus lignocellulosiques, graisses, boues, etc.),
- Déchets de collectivités (biodéchets, boues de STEP, etc.),
- Cultures énergétiques (plante entière, ensilage, foin, etc.),
- Ainsi que sur d’autres résidus contenant une part d’organique biodégradable.
Pour garantir un effet bénéfique sur le digestat, nous mesurons aussi les paramètres agronomiques tels que le Carbone, l’Azote, le Potassium (K2O), le Phosphore (P2O5), le calcium (CaO), le magnésium (MgO).
Besoin de conseils ?
Grâce à notre expérience, nous comparons les résultats obtenus avec d’autres substrats pour vous aider à exploiter les données.
Attention par exemple à certains substrats à fort potentiel : certains peuvent contenir des contaminants pénalisant l’installation. Des exemples courants comme la glycérine (contenant du soufre) et les graisses de cosmétique (contenant de la silice : siloxanes dans le gaz) ont déjà eu raison de moteurs ou canalisations.